L'histoire que je raconte dans Vous pouvez mentir commence à la radio, dans le cadre d'une émission un peu particulière intitulée "Pseudo". C'est une sorte de "Courrier du coeur" : chaque correspondant y va de sa confidence, et l'animateur s'en donne à coeur joie en enregistrant toutes ces voix, découpant les lettres et les combinant à sa manière comme il monterait un film de fiction. Un jour, un correspondant anonyme lui demande de raconter son histoire : "racontez ma vie, propose-t-il, vous pouvez mentir". Et l'animateur, libre de fabuler à sa guise à partir de l'histoire d'amour vraie qui lui sera révélée, devra seulement se plier à cette condition : écrire en feuilletoniste, dans l'ignorance du prochain épisode. Bien sûr, tout cela va mal tourner, d'autant plus mal que l'animateur aura pris plus de plaisir à jouer les apprentis-sorciers en libérant les voix de leurs visages et de leurs corps. Je ne dirai pas comment mon personnage s'en sort, mais pour ma part, je n'en ai pas fini avec la formule qui est au point de départ de ce roman : "Racontez votre vie, vous pouvez mentir".
Véronique Taquin, France Inter, 1998
Revue de presse (extraits)
Bulletin critique du livre français. Article de Danièle Gasiglia-Laster
Epistolaire. Revue de l'AIRE. Article de Marianne Charrier-Vozel
Les Inrockuptibles. Sélection 1998
Le jardin d'essai. Article de Denise Gellini
Lunes. Article de Jeannine Guichardet
Psychologie clinique. Article d'Olivier Douville
La quinzaine littéraire. Article de Bertrand Leclair
Site www.romanistik.info. Revue de Heiner Wittmann (auf Deutsch)
Entretien de l'auteure et lecture du texte avec Boris Beyssi et Salim Menia, émission "Le Manège" du 18 novembre 1998 - durée 56 minutes - Radio Libertaire